« Pas de rencontre, pas de relations intimes, pas de mariage… », Le mouvement féministe « 4B » gagne du terrain aux États-Unis après la réélection de Trump
En réaction à la réélection de Donald Trump, un nombre croissant de femmes américaines rejoignent le mouvement féministe “4B”, inspiré de la Corée du Sud.
Ce mouvement radical propose de refuser toute relation intime ou sociale avec les hommes pour protester contre ce qu’elles perçoivent comme une régression des droits des femmes.
Popularisé par des publications virales sur les réseaux sociaux, notamment X (anciennement Twitter) et TikTok, “4B” prône une rupture avec les normes traditionnelles, encourageant les femmes à éviter le mariage, la maternité et même les standards de beauté imposés.
« Pas de mariage, Pas d’accouchement, Pas de rencontres avec des hommes, Pas de relations sexuelles avec des hommes ».
Ce mouvement, perçu comme un acte de résistance, trouve un écho auprès de celles qui craignent un retour aux valeurs conservatrices défavorables aux femmes. Le phénomène “4B” suscite des réactions variées : si certaines femmes américaines le voient comme un moyen de reprendre le contrôle face au patriarcat, d’autres dénoncent son caractère extrême.
En Corée du Sud, le mouvement avait déjà divisé, recevant de vives critiques, notamment de la part d’hommes l’accusant de “diviser la société”. Aux États-Unis, les soutiens et opposants s’expriment également. Tandis que certaines femmes revendiquent leur engagement en publiant des vidéos de transformation, des conservateurs se réjouissent d’un mouvement qu’ils voient comme une manière d’éloigner les libérales.
Le “4B”, bien qu’ultra-polémique, devient ainsi le symbole d’une contestation de plus en plus visible contre les inégalités de genre et le contexte politique actuel.